Comment un fauteuil m’a menée jusqu’au basketball ?

Il y a une vingtaine d’années, j’étais traductrice freelance. Entre deux manuels techniques et quelques brochures touristiques, je reçois un texte inattendu : le témoignage d’une femme en fauteuil roulant.

Elle avait grandi au milieu d’une grande fratrie, avec l’impression constante d’être… déplacée comme un meuble, pendant que les autres enfants couraient et s’agitaient.
Dans mon souvenir, elle avait trouvé une façon très originale — et pas forcément recommandable ! — d’exprimer sa colère : en lançant des objets sur sa famille. Un jour, une cousine lui a posé un ultimatum au bord d’un pont au nom inquiétant : le Pont du Diable. Elle a promis de se calmer… et sa vie a continué.

Depuis, le souvenir s’est mêlé à l’imaginaire et a pris ses propres couleurs. Mais cette histoire m’a laissée avec une sensation étrange : celle d’une énergie contenue, prête à bondir si on lui donne un terrain de jeu.

Des années plus tard, cette sensation a ressurgi dans Le fauteuil infernal. Mais dans mon roman, la personne en fauteuil est devenue un adolescent, et ses lancers se sont transformés en… tirs de basketball. Parce que parfois, la fiction a ses propres rebonds.

 

 

Il y a des histoires qui nous habitent pour toujours.

Racontez-moi la vôtre, je suis toute ouïe.🖋️✨

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Author: i.equey

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